Les différents modèles de gestion de mise en paris sportifs

Les parieurs expérimentés le savent, il existe une multitude de façons de gérer ses mises en paris sportifs. Lorsqu’on débute, il est difficile de savoir quelle manière convient le mieux, surtout si l’on ne connaît pas vraiment son aversion au risque. Néanmoins, la gestion de mise (staking management en anglais) est une notion très importante pour savoir tirer profit au mieux de sa bankroll. Vous cherchez à en savoir plus ? Voici 7 différents modèles de gestion de mise en paris sportifs.

La mise fixe ou Flat Betting

La mise fixe, comme son nom l’indique, consiste tout simplement à miser toujours la même somme. Quel que soit le pari sélectionné (ou la cote), il s’agira pour vous de mettre le même montant. Simple à mettre en place, ce type de gestion de mise permet de savoir instantanément combien d’argent vous voulez mettre sur un pari. Il est également très adapté au paris en direct, puisque ne nécessitant pas de réfléchir avant de valider un bet. Petit bémol, si votre bankroll augmente, vous ne tirerez pas profit comme il se doit de cette dernière. A l’inverse, si votre bankroll diminue, votre mise fixe pourrait ne plus être adaptée.

La mise variable ou en pourcentage de bankroll

La mise variable repose sur le principe inverse de la mise fixe. Il s’agit dans ce cadre de fixer un pourcentage total de votre bankroll, qui augmentera ou diminuera en fonction de cette dernière. Par exemple, si vous décidez de jouer 10 % de votre bankroll totale de 100 € à chaque pari, vous commencerez par miser 10 €. Si votre bankroll augmente (150 €), vous miserez donc 15 €. A l’inverse si votre bankroll diminue (50 €), vous miserez seulement 5 €. Ce type de gestion de mise apporte une sécurité supplémentaire contre les risques de banqueroute. L’inconvénient, c’est qu’il est nécessaire de savoir précisément le montant de sa bankroll avant de placer un pari.

La mise par unité

La mise par unité consiste à diviser sa bankroll initiale en unités, et d’en attribuer une valeur. Par exemple, si votre bankroll est de 100 € et que vous choisissez que votre unité équivaut à 1 €, alors votre bankroll est constituée de 100 unités. Souvent, les parieurs choisissent une unité égale à 1 % de leur bankroll. Mais dans les faits, rien ne vous empêche de choisir l’unité souhaitée. Ce type de mise possède l’avantage de vous laisser gérer comme vous voulez en fonction des paris sélectionnés. Vous souhaitez mettre 5 unités sur une cote à 1.50 ? Ou 2 unités sur une cote à 3.00 ? Libre à vous de choisir, mais il faudra vous poser les bonnes questions et surtout avoir un certains reculs sur votre façon de parier pour prétendre utiliser ce type de gestion de mise.

La mise par unité flottante

Variante de la mise par unité, la mise par unité flottante peut paraître complexe de prime abord. La différence se situe dans le fait que la valeur monétaire d’une unité varie. En reprenant l’exemple ci-dessus avec 1 unité = 1 % de la bankroll, la mise par unité flottante demandera de revoir son unité entre 0,75 % et 1,25 % à chaque pari. L’idée est de s’adapter à votre degré d’expertise, à vos incertitudes concernant un match, à vos forces ou faiblesses, etc. Par exemple, vous considérerez que votre unité = 1,25 % de bankroll en Ligue 1, championnat où vous êtes le plus à l’aise. Mais votre unité = 0,75 % de bankroll pour vos autres bets, car vous êtes moins convaincus. Modèle performant, il reste néanmoins déconseillé aux débutants car la variance y est très importante.

La mise selon le Kelly Criterion

Le Kelly Criterion ou critère de Kelly, permet de déterminer la mise optimale en fonction de la cote du pari et de votre pronostic. C’est un modèle directement issu du monde de la bourse, visant à assurer des gains réguliers aux paris sportifs. Il se matérialise sous la formule f = (b * p – q) / b, où b est la cote nette reçue sur le pari, p est la probabilité de gain et q est la probabilité de perdre (égale à 1 – p). Le critère de Kelly est très performant en termes d’optimisation du rapport risque/profit, il a fait ses preuves mais n’en reste pas moins assez difficile à appliquer au quotidien. Surtout, il nécessite un bon niveau de mathématiques et d’évaluer de manière précise les probabilités réelles. Ce qui n’est pas donné à tout le monde !

La mise en fonction des cotes

Plus simple à mettre en place, la mise en fonction de la cote vous demandera de déterminer le montant que vous souhaitez parier en fonction d’une cote. En règle générale, plus une cote est élevée, moins votre mise sera importante. Par exemple, vous déciderez de jouer :

  • 50 € pour des cotes entre 1.20 et 1.40,
  • 40 € pour des cotes entre 1.41 et 1.60,
  • 30 € pour des cotes entre 1.61 et 1.80,
  • 20 € pour des cotes entre 1.81 et 2.00,
  • 10 € pour des cotes supérieures à 2.00.

L’avantage est de savoir exactement quel montant jouer selon la cote que l’on voit. Néanmoins, ce modèle possède des limites, puisque cela signifie que l’on fait confiance aux bookmakers dans la justesse des cotes, et que l’on prend peu (voire pas) en compte la notion de value bet dans les paris sportifs.

En fonction d’un indice de confiance

Dernier type de gestion de mise, celui lié à l’indice de confiance. Très répandu, il consiste à déterminer le montant de votre mise en fonction de la confiance que vous avez dans votre pari. C’est de la pure logique ! Imaginons un système ou votre échelle de confiance va de 1/5 à 5/5, soit 5 possibilités de mise. Dans le cadre d’un pari où vous êtes plutôt confiant (note estimée de 4/5), vous pouvez décider de miser 40 €. A l’inverse, si vous n’êtes pas vraiment sûr de vous mais souhaitez tenter un coup (note estimée de 2/5), vous miserez seulement 20 €. L’avantage, c’est que vous adaptez votre mise en fonction de votre ressenti. L’inconvénient, c’est que… vous adaptez votre mise en fonction de votre ressenti, et que celui-ci peut souvent être biaisé !

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