Les différents types de martingale dans les paris sportifs

La martingale dans les paris sportifs est une méthode très connue, souvent utilisée, mais qui présente de nombreux risques. Chez les novices comme les professionnels, les avis divergent concernant l’efficacité de cette stratégie. En effet, elle revient à augmenter ses mises initiales pour tenter de rentabiliser ses pertes précédentes. Il existe différentes manières de réaliser une martingale. Cet article se focalise donc sur les différents types de martingale dans les paris sportifs.

La martingale classique

La martingale classique est la plus connue de toutes. Simple à mettre en place, elle consiste à doubler ses mises en cas de pari perdu. Pour peu que vous misiez sur une cote équivalente à 2.00 par exemple, le fait de doubler votre mise au prochain coup vous permettra de tirer un bénéfice comme si vous aviez gagné au premier pari. Si vous enchaînez plusieurs paris perdants, notez que vous risquez vite de vous retrouver avec des mises très importantes.

  • Palier n°1 perdu avec une mise de 10 € et une cote de 2.00.
  • Palier n°2 perdu avec une mise de 20 € et une cote de 2.00.
  • Palier n°3 gagné avec une mise de 40 € et une cote de 2.00.

La grande martingale

La grande martingale est une variante de la martingale classique. La différence se situe dans le fait de miser une unité de plus à chaque pari perdu, et de ne pas se contenter de doubler ses mises. Assez limitée car nécessitant une bankroll importante pour faire face aux séries perdantes, la grande martingale peut être vite dangereuse.

  • Palier n°1 perdu avec une mise de 10 € et une cote de 2.00.
  • Palier n°2 perdu avec une mise de 30 € (mise doublée + 1 unité) et une cote de 2.00.
  • Palier n°3 gagné avec une mise de 70 € (mise doublée + 1 unité) et une cote de 2.00.

La Whittacker

La martingale dite de Whittacker est très connue chez les parieurs expérimentés. La raison est assez simple. C’est tout simplement parce que la méthode repose sur la suite de Fibonacci, une suite célèbre en mathématiques constituée d’entiers dans laquelle chaque terme est la somme des deux termes qui le précèdent. Pour un parieur, il s’agit donc de miser la somme de ses deux précédentes mises lorsqu’il perd. La séquence logique sera donc 1 – 1 – 2 – 3 – 5 – 8 – 13 – 21 …

  • Palier n°1 perdu avec une mise de 10 € et une cote de 2.00.
  • Palier n°2 perdu avec une mise de 10 € et une cote de 2.00.
  • Palier n°3 perdu avec une mise de 20 € et une cote de 2.00
  • Palier n°4 perdu avec une mise de 30 € et une cote de 2.00.
  • etc.

La Piquemouche, un des types de martingale

La Piquemouche est une martingale où le joueur n’augmente sa mise que d’une unité s’il perd. En revanche, il la double après trois pertes d’affilée. Elle a l’avantage de ne pas faire augmenter les mises dès le départ en cas de défaites successives. Néanmoins, elle ne permet pas d’engranger de gros gains facilement. Pire, les gains sont nuls si le joueur de gagne pas dès le premier pari joué. Notons que la suite de mises si le joueur est toujours perdant sera la suivante : 1 – 1 – 1 – 2 – 2 – 2 – 4 – 4 – 4 – 8 – 8 – 8 …

  • Palier n°1 perdu avec une mise de 10 € et une cote de 2.00.
  • Palier n°2 perdu avec une mise de 10 € et une cote de 2.00.
  • Palier n°3 perdu avec une mise de 10 € et une cote de 2.00
  • Palier n°4 gagné avec une mise de 20 € et une cote de 2.00.

La contre d’Alembert

La contre d’Alembert reprend le principe de la montante nommée pyramide d’Alembert, mais se joue dans l’autre sens. Le parieur diminue sa mise d’une unité lorsqu’il perd et l’augmente après un gain. L’unité définie par le joueur (10 € pour l’exemple ci-dessous) ainsi que la mise de départ (30 € pour l’exemple ci-dessous) serviront de base avant de se lancer dans une contre d’Alembert.

  • Palier n°1 gagné avec une mise de 30 € et une cote de 2.00. Donc + 10 € sur le prochain palier.
  • Palier n°2 perdu avec une mise de 40 € (+ 1 unité) et une cote de 2.00. Donc – 10 € sur le prochain palier.
  • Palier n°3 perdu avec une mise de 30 € (- 1 unité) et une cote de 2.00. Donc – 10 € sur le prochain palier.
  • etc.

La Labouchère et la Labouchère inversée

La Labouchère tire son nom d’un politicien anglais prénommé Henry Du Pré Labouchère. C’est un des types de martingale qui repose sur le principe suivant : un coup de gain efface deux coups de pertes. Pour la réaliser facilement, il est demandé aux joueurs de noter sur une feuille une séquence de chiffre définie, par exemple 1 2 3 4. Par la suite, ses résultats vont conditionner sa façon d’avancer dans la martingale :

  • Le parieur mise toujours la somme des deux nombres extrêmes de la suite. A titre d’exemple, au premier coup, il mise 5 unités (1 + 4) ou 50 €.
    • S’il perd, il note le montant qu’il vient de miser à droite de la suite, qui deviendra donc 1 2 3 4 5. Il jouera donc pour le palier n°2, 6 unités (1 + 5) ou 60 €.
    • S’il gagne, il barre les deux nombres extrêmes de la suite dont il vient de miser la somme. La suite deviendra donc 2 3. Il jouera donc pour le palier n°2, 5 unités (1 + 6) ou 60 €. L’objectif étant de barrer tous les chiffres pour finir une séquence.

La Labouchère inversée, comme son nom l’indique repose sur la même méthode que la Labouchère. La différence ? Le parieur doit simplement ajouter le montant misé à la suite quand il gagne, et au contraire, barrer les nombres extrêmes de la séquence quand il perd.

La martingale américaine parmi les types de martingale

La martingale américaine consiste pour le joueur à remiser la somme jouée un premier, à laquelle s’ajoute la dernière perte. Le parieur commence en augmentant ses mises d’une unité lorsqu’il gagne. S’il perd, il retient la mise qu’il vient de perdre, et remise la somme de la dernière et de la première mise. S’il gagne, il retient la mise qu’il a gagnée, et barre la première mise de sa liste. Puis il remise la somme de la dernière et de la première mise de sa liste, en ne tenant pas compte de celle qu’il a barrée. Mais un exemple concret sera plus parlant !

  • Au palier n°1, un parieur mise 10 € (soit 1 unité) sur une cote de 2.00.
    • S’il gagne il mise 20 € sur une cote de 2.00. S’il perd, il note 10 € et mise 20 € sur une cote de 2.00.
  • Au palier n°2 :
    • S’il gagne et qu’il avait gagné au palier n°1, il mise 30 € (20 € + 10 €),
    • S’il perd et qu’il avait gagné il note 20 € et mise 30 € (première mise + dernière perte, soit 10 € + 20 €).
  • etc.

La martingale hollandaise parmi les types de martingale

La hollandaise est le dernier type de martingale dans les paris sportifs. Son principe est le suivant : lorsqu’un joueur perd, il retient toutes les mises qu’il a perdues. S’il en a perdu plusieurs, il mise la mise la plus faible parmi celles qu’il a perdues, en ajoutant 1 unité de plus (10 € dans l’exemple ci-dessous). Ensuite, il remise la mise suivante, dans l’ordre croissant. A chaque pari gagné, le joueur gagne ainsi le montant d’une mise perdue précédemment, à laquelle s’ajoute 1 unité de plus. Exemple ci-dessous !

  • Palier n°1 perdu avec une mise de 10 € et une cote de 2.00.
  • Palier n°2 perdu avec une mise de 20 € et une cote de 2.00.
  • Palier n°3 gagné avec une mise de 20 € et une cote de 2.00
  • Palier n°4 perdu avec une mise de 30 € et une cote de 2.00.
  • Palier n°5 gagné avec une mise de 30 € et une cote de 2.00.
  • Palier n°6 gagné avec une mise de 40 € et une cote de 2.00.
  • Palier n°7 perdu avec une mise de 10 € et une cote de 2.00.
  • etc.

Vous l’aurez compris, les différents types de martingale dans les paris sportifs sont légion. Certaines semblent plus « malines » que d’autres, voire plus « sécurisées » au premier abord. Mais il ne faut pas oublier que la martingale reste risquée, quelle que soit sa variante. Avant de s’aventurer là-dedans, gardez à l’esprit que se fixer un objectif à atteindre pour une martingale est une chose très importante. Plus vous serez expérimenté, plus vous arriverez ensuite à faire les bons choix si vous décidez de réaliser une martingale.

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